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Cet article a été publié initialement sur la plateforme francophone du Prince Arthur Herald
Martin Luther King inspire encore aujourd’hui des citoyens de toutes parts à mener pacifiquement leurs combats pour la justice et l’équité. Bientôt, il inspirera un nombre grandissant de Québécoises et de Québécois désireux de protéger leur patrimoine, leurs symboles et leurs valeurs.
Au Québec, la lutte qui fait rage aujourd’hui n’est pas celle entre les noirs et les blancs. Les intellectuels nourrissent chez les Québécois une appréhension à l’égard du multiculturalisme, qui, à sa plus simple expression, est la coexistence de plusieurs cultures au sein d’une même société. L’intelligentsia québécoise nous enseigne que notre nation doit interdire aux différentes communautés de promouvoir leur identité sur la place publique à moins que les signes visibles qui les caractérisent soient en harmonie avec les valeurs occidentales. Plusieurs d’entre ces collectivités sont laïcistes pures et dures ou laïcistes identitaires. Un jour, les deux se rallieront pour s’opposer à leur ennemi commun : le multiculturalisme.
L’esprit d’un rassembleur
Martin Luther King, décédé il y a déjà 50 ans, n’aurait pas cherché à opposer le multiculturalisme au laïcisme. Il aurait plutôt visé la possibilité que tous vivent dans le respect des uns et des autres. Étant de foi chrétienne, il n’aurait pas été à l’aise de se voir imposer des rites non chrétiens. Cependant, il n’aurait pas imposé sa foi aux non-chrétiens ni aux croyants de foi athéiste, car il pouvait « … dépasser les clivages culturels à différents niveaux. »
Ce grand homme, Martin Luther King, était un rassembleur qui ne voulait pas imposer une suprématie noire à une société blanche. Non, il avait ce rêve, que tous puissent vivre librement avec des possibilités égales, sans distinction basée sur la couleur de la peau. Il était un homme qui prônait la liberté pour tous.
Le rêve de Martin Luther King inspire aujourd’hui la tolérance mutuelle aux laïcistes et aux multiculturalistes, une conciliation qui leur permettrait de vivre ensemble dans une société où chacun pourrait évoluer librement. Or, comment le Québec peut-il arriver à la tolérance des autres cultures et conserver en même temps sa propre couleur culturelle si d’un côté, on met toutes les cultures sur un même pied d’égalité et que de l’autre, on élimine tout ce qui va à l’encontre des valeurs occidentales? Le défi est de taille! Si Martin Luther King y a cru, pourquoi ne serions-nous pas animés d’un même espoir?
Et s’il avait été un Québécois…
Si Martin Luther King avait été un Québécois, il aurait sûrement prôné un patriotisme-communautarien. De par ses valeurs et ses croyances, il revendiquait les valeurs fondatrices et patrimoniales des États-Unis tout en réclamant la liberté pour tous. C’est exactement ce que le patriotisme-communautarien revendique.
Une inspiration
Lorsque le Québec cherchera à protéger et à promouvoir son histoire, son patrimoine, ses valeurs, ses symboles, son folklore et sa culture, tout en permettant à tous ses citoyens de vivre librement en fonction de leur conscience et de leurs croyances dans le respect des autres, dans la paix et dans l’harmonie, il inspirera tous les Québécois à partager le rêve de Martin Luther King. À vrai dire, son rêve inspire le mien, celui de voir une société respectueuse de son passé et des fruits qu’il a produits au fil des siècles, une société qui accepte, sans compromis : la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté de rassemblement et la liberté de religion.
Je rêve d’un Québec respectueux où vivront en harmonie tous les croyants de foi théiste et les croyants de foi athéiste. Je rêve de Québécois fiers de leur origine, de leur patrimoine et de leur histoire tout en étant respectueux de la diversité. C’est le rêve que Martin Luther King aurait chéri, s’il avait été Québécois…
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Voici les sujets du 9 avril 2018 prêts à être écoutés
- Sympathies aux proches des Broncos, victimes de l’accident au nord de Tisdale
- Revaloriser le rôle des enseignants
- Fin des écoles de filles
- Services à visage découvert
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Éric explique que les éléments suivants sont essentiels pour croître dans les contextes de nos vies qui nous ont déstabilisés.
Pour grandir dans les détours, il est essentiel de:
- Accepter d’entrer dans un détour
- Rechercher la perspective de Dieu dans les détours
- Voir plus grand et plus loin
Ce discours est également disponible en mode vidéo.
Bonne écoute!
J’ai retrouvé Carole sans vie le 6 avril 2013
Une bonne façon de démystifier la question du suicide et de réduire le malaise entourant le sujet du suicide est d’en parler.
La mort de mon épouse, Carole, nous a fait terriblement mal. Perdre un être cher est si déchirant que nous ne pouvons resté muet devant un geste si violent.
Tu songes à t’enlever la vie, tu es un endeuillé du suicide, j’ai un conseil à te donner: PARLE!
Eric
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Voici les sujets que je compte aborder aujourd’hui avec Guillaume et son équipe après 17 h sur les ondes du 96.9 FM / Lévis
• Enseigner l’art de la galanterie
• Les subventions coupées aux organismes ouvertement Pro-vie
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Cet article a été initialement posté sur la page francophone du Huffington Post
La cérémonie funéraire à l’hommage de Patrick Bourgeois a été fidèle à son image. De nombreux chants, des pointes d’humour par ci par là, des moments et des marques d’affection qui nous touchaient le cœur et une grande foule qui l’entourait.
Le départ d’un être cher est éprouvant. À ce chapitre, l’entourage de Patrick Bourgeois n’en fait pas exception. Plus on aime, plus ça fait mal. C’est dans ces moments déchirants que le soutien de son entourage est précieux. Mélanie Savard l’a bien souligné lors des funérailles de son époux, le 11 décembre dernier.
Une grande foule s’est attroupée pour offrir des sympathies à la famille et aux amis de Patrick. Parmi les figures connues, j’ai pu remarquer la présence de Stéphane Rousseau, d’Éric Lapointe, de Mario Lirette, de Patrick Groulx, de Geneviève Borne, ainsi que des membres du groupe Rock et Belles Oreilles. Et s’ajoutaient à ces vedettes de la scène une masse de centaines d’admirateurs venus pour assister à ces derniers au revoir.
La majorité des personnes présentes seront d’avis avec moi pour dire que le moment fort de la cérémonie a été la pièce Tu ne sauras jamais, interprétée au piano par Alain Lapointe, du groupe les B. B., et chantée par la foule, quoique, à mon avis, la parole la plus touchante ait été celle du claviériste des B. B, lorsqu’une personne l’a remercié pour sa prestation et qu’il lui a répondu : « Merci, mais j’avais pas mon chanteur, j’ai pu mon chanteur… » Cela en dit long sur le vide que la perte de Patrick a provoqué au milieu de son entourage.
Lors de ce service funèbre, j’ai vu des centaines d’hommes et de femmes touchés par la mort de cette légende du rock. Effectivement, la mort de Patrick Bourgeois laisse des milliers de « fans » dans le deuil. Ses mélodies, ses tenues vestimentaires, ses cheveux et son sourire demeureront à jamais dans la mémoire collective québécoise. Cette génération d’admirateurs a connu un groupe rock typiquement québécois, composé d’un trio qui, sans se prendre au sérieux, avait pris son rôle au sérieux : faire balader l’imagination de leurs « fans » à travers des chansons simples et vibrantes que l’on peut fredonner en tout lieu.
Même si Patrick et moi nous étions perdus de vue, il n’en demeure pas moins que son départ m’a transporté dans un état second. Je n’arrive pas à croire qu’il ne sera plus des nôtres. J’ai assisté à ses funérailles parce qu’il avait fait partie des souvenirs indélébiles de ma jeunesse. Il a été l’un de ceux qui m’ont donné le goût de faire de la musique.
Lorsque je m’arrête pour y penser, je ne puis qu’avoir de la compassion pour sa garde rapprochée. Les funérailles marquent un moment important dans le processus du deuil. Elles préparent le moment suivant, qui sera l’ultime séparation d’avec le défunt, l’inhumation. On qualifie le service funèbre de dernier hommage, de dernier au revoir à la personne décédée avant le grand départ. Cette dernière étape, l’inhumation, risque d’être difficile pour ses proches. Elle est particulièrement déchirante pour beaucoup d’endeuillés. Ce n’est pas seulement la vie de l’être cher qu’on enterre, mais la capacité d’entrer directement en contact avec lui. On passe alors du contact au souvenir. Ce qui est pénible, c’est que ses souvenirs prennent fin à ce moment, mais heureusement, ils ne prennent pas fin dans notre mémoire ni dans notre esprit. Dans ces moments douloureux, ma prière est que le Seigneur envoie des anges pour consoler la garde rapprochée du défunt.
C’est pourquoi, Madame Savard, Pénélope, Ludovick, Marie William, Sophie, Monsieur Raymond, Alain et François, je compatis à votre douleur et je vous offre mes plus sincères condoléances. Mes pensées vous accompagnent. Bon courage dans cette épreuve!
En terminant, j’aimerais rendre un hommage au papa de Patrick, monsieur Raymond Bourgeois. Monsieur Bourgeois, de mon point de vue, vous avez été un père exemplaire en tout point pour Patrick. C’est principalement grâce à vous et à vos encouragements que votre fils a pu réjouir le cœur de milliers de Québécois. Que la paix du Seigneur soit avec vous!…
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Cet article a été initialement publié sur la page francophone du Huffington Post
Quand je pense à Patrick, je pense à un gang d’amis sur la rue Suzor-Côté, devant son domicile. De quoi parlions-nous? De musique, de hockey et parfois, des filles.
Patrick a marqué une bonne partie de mon adolescence. Il était un gars dynamique, espiègle, loquace et assez actif. Enfin, je pourrais dire qu’il était un jeune homme électrisant. Je me souviens la première fois que je l’ai vu sur scène, c’était en décembre 1977, dans le sous-sol de notre ami Martin, sur la rue des Meules à Cartierville. Cet ami commun était le guitariste principal, Michel, son frère, jouait de la batterie, Yvan jouait de la basse et Patrick, avec sa guitare, chantait comme choriste. J’avais invité mes amis à entendre Martin. J’étais assis dans l’escalier et j’admirais ces musiciens hors du commun. Je me demandais comment ils faisaient pour jouer aussi bien des chansons des Rolling Stones, que celles de Led Zeppelin ou d’autres groupes mythiques des années 60 et 70.
C’est là que j’ai rencontré pour la première fois Sophie, la sœur de Patrick, et Guy Verronneau. J’étais loin de me douter que Guy et Patrick allaient devenir, chacun dans leur domaine, des personnages marquants du Québec inc.
C’est Martin qui m’a, par la suite, initié au gang de Patrick. À partir de ce moment-là, je suis entré dans un univers captivant. Tous deux ont éveillé en moi ce désir de reprendre ma basse et d’en jouer. Autant j’admirais Patrick parce qu’il était charismatique, électrisant, drôle et intéressant à écouter, autant il pouvait me taper sur les nerfs par son côté show-off et son sens de la moquerie. Ce qui m’impressionnait le plus chez lui, c’est qu’il pouvait conquérir toutes les filles qu’il voulait.
Patrick aimait la fête, mais il était très raisonnable. Il préférait s’assurer d’avoir à ses côtés une conquête plutôt que de chercher à s’éclater.
Sur le plan musical, il était inspirant. Il voulait toujours aller plus loin. Je me souviens qu’un jour, il a pris ma guitare et m’a montré une des premières chansons du groupe Genesis qu’il avait apprise, The knife. Ses doigts roulaient sur les cordes. La musique pop ne représentait plus de défi pour lui. Il avait besoin de se dépasser. Alors, il s’est mis à jouer du Yes et du King Crimson. Néanmoins, ce qui l’a défini musicalement, c’est le groupe The Police. Il en détenait tous les albums et en connaissait chacune des chansons. Il les jouait sur le bout de ses doigts.
J’ai eu le privilège de jouer avec lui dans son sous-sol et d’apprendre de lui musicalement. Je n’ai monté qu’une fois sur scène avec lui, au collège Loyola avec nos amis Daniel et Dino, mais à la dernière minute, notre prestation a été annulée. C’était la première fois que j’ai vu Patrick en colère.
Par contre, cet événement ne l’a pas empêché de foncer et de faire sa place dans le monde musical. Malheureusement, le succès l’a amené à se distancer de plusieurs de ses amis. Avait-il peur d’être désormais aimé pour son succès? Qui sait? Quoi qu’il en soit, j’étais toujours content de le revoir et d’échanger quelques mots avec lui, un homme au charisme unique. J’avais beau me fâcher contre lui, il trouvait toujours le moyen de resserrer les liens d’amitié qui nous unissaient.
Lors de notre dernière conversation, le 21 avril de cette année, il me disait : « […] la santé va très bien, j’ai justement reçu mon bilan hier […] Je commence ma tournée dans un mois. J’ai deux business qui vont très bien, je suis occupé dans le tapis […] Prays the Lord, alléluia… ».
Peu de temps après, comme une voleuse, la maladie l’a emporté et a laissé dans le deuil sa conjointe, ses enfants et tous ses proches. Je leur offre mes plus sincères condoléances. Mes pensées et mes prières se portent vers vous. Bon courage!
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Voici les sujets que je compte aborder aujourd’hui avec Guillaume et son équipe autour de 16 h 45 sur les ondes du 96.9 FM / Lévis
* Mes souvenirs de Patrick Bourgeois
* Une nouvelle loi permet de contester les manuels utilisés en classe en Floride
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Pour se rendre directement, allez jusqu’à la 53e minute
Voici les sujets du 6 novembre 2017
Attentat terroriste non islamique au Texas
Abolition de l’article 176 du code criminel
Faible taux de participation aux élections municipales
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