Le TOUR DE PISTE: édition du 29 septembre 2015

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Je vous invite à un voyage d’une durée de 30 minutes, nous permettant de survoler l’actualité des derniers jours…

Voici donc notre plan de vol pour aujourd’hui…

En rafale

Je vous souhaite un bon Tour de piste et je vous invite à être des nôtres la semaine prochaine, le mardi 6 octobre, sur les ondes de WCHP-760 AM et sur Décentrer le discours.

D’ici là, portez-vous bien!

Éric Lanthier
Animateur du Tour de piste

5 Commentaires

  1. Bonsoir,

    En écoutant le tour de piste du 29 septembre, je me suis rendue compte d’une faille de logique dans votre raisonnement en matière de liberté de conscience.

    Je comprends votre point sur l’imposition des valeurs/règles/moralité de l’état, ainsi que le droit qu’ont les pasteurs de s’abstenir à pratiquer des mariages homosexuels pour des raisons idéologiques sans avoir de punition.
    Je suis vrm curieuse de savoir quel est votre avis au sujet des ces deux points:

    1- L’acte de mariage n’est pas exclusivement un acte religieux, mais c’est un acte civil aussi. Ainsi, l’état a un certain contrôle sur cette pratique sociale. C’est d’ailleurs pour ça que les pasteurs DOIVENT AVOIR UN PERMIS ÉMIS PAR L’ÉTAT afin de pouvoir exercer ces fonctions-là.

    2- Si quelqu’un refuse de marier un couple de race noire (par exemple) pour des raisons idéologiques racistes, l’état ne devrait-t-il pas intervenir? Et si il intervient, ne serai-ce pas une violation du droit de liberté de conscience de l’individu en question?
    Cet exemple peut aussi s’appliquer à des cas de discrimination religieuse et non seulement raciale.

    Qu’en pensez-vous?

    -Lili

    • Merci pour votre intervention. Pour répondre à votre première question, oui c’est l’État qui émet les permis; cependant, une église reçoit ce permis pour l’exercer en fonction des limites de sa charte et de sa constitution, liberté d’expression, de religion et de conscience obligent. C’est un souci de cohérence que l’État canadien reconnaît, Dieu merci! Pour ce qui est de la deuxième question, la couleur de la peau est un état génétique indélogeable. De son côté, le mariages gai est relié à une pratique sexuelle. C’est l’acte sexuel des couples de même sexe qui affecte la conscience et non les individus qui se marient. Une personne qui pratique l’homosexualité peut avoir des relations sexuelles avec une personne du sexe opposé. Une personne de race noire ne sera jamais blanche. Même si une personne noire subirait une opération pour devenir blanche, sa couleur de peau n’a pas de lien avec ses actions morales.

      • Je suis d’accord avec votre réponse à la première question, mais il s’agit simplement d’une justification structurelle qu’a l’état d’intervenir dans de telles questions et d’appliquer des sanctions. C’est eux qui émettent les permis de mariage, impliquant un certain accord entre l’individu et l’état qu’il se soumet aux règles établies par ce dernier.
        Cependant, il est vrai que c’est PARFOIS une bonne chose d’accorder le droit aux individus d’agir selon leurs convictions. Mais où devrai-t-on tracer la ligne?

        Votre réponse à la deuxième question repose sur l’assomption que l’orientation sexuelle d’un individu est une décision volontaire et intentionnelle qui peut être inversée au besoin. C’est tout simplement faux, et une base molle pour construire un argument de votre part.

        J’ai aussi mentionné qu’il pourrait s’agir aussi de discrimination religieuse (refuser de marier des juifs, musulmans, ou chrétiens par exemple). Que devrait faire l’état dans ce cas-là? Je suppose que ma question est:

        Ne voyez-vous pas l’hypocrisie implicite dans le fait que vous défendez souvent des droits individuels, qui, quand ils sont utilisés d’une façon qui va à l’encontre de vos convictions religieuses, ne deviennent plus acceptables?

        • Madame Ribéry, d’affirmer qu’il s’agit d’une hypocrisie, c’est un peu fort. Ma critique est de bonne foi et en vue d’alimenter un sain débat. Maintenant, ce que je dis c’est que c’est l’acte homosexuel qui pose un problème de conscience chez ceux qui s’objectent au mariage des conjoints de même sexe. Doit-on condamner ceux qui vivent un malaise avec le fait que deux femmes ou deux hommes aient des relations sexuelles ensemble? Qu’une personne soit juive, agnostique, bouddhiste, chrétienne, de foi athéiste ou autre, chacun a le droit au respect fondamental de sa conscience.

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