La fermeture du BLRC : un signal d’incohérence

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Source image: https://lnkd.in/e9RBuPD

Par Éric Lanthier, M. Éd.

En fermant le Bureau de la liberté de religion du Canada (BLRC), le gouvernement Trudeau ferait preuve d’incohérence : d’un côté, il défend le port du niqab à l’intérieur de ses frontières et d’un autre côté, il ne reconnaît pas la liberté de religion à l’extérieur de ses frontières.  Le Canada ne peut se permettre cette inconsistance sur la scène internationale.

 

Selon l’organisme Portes ouvertes, la persécution à l’égard des chrétiens dans le monde a augmenté de 11%[1], en 2014.  Pour sa part, le journal Le Figaro[2], évalue qu’entre 150 000 à 200 000 chrétiens ont été persécutés, dans le monde, en 2014.  Le Bureau de la liberté de religion du Canada peut faire la différence dans ces pays.  En agissant comme un ambassadeur du Canada, il défendait les droits de tous ceux qui désiraient vivre librement dans la foi de leur choix.

 

La foi est un élément fondamental de tout individu : homme ou femme, de toute ethnie, de toute nationalité et de toute contrée.  Qu’il soit de foi théiste ou de foi athéiste, chaque être humain a le droit au respect et à la dignité.  Tous et chacun devraient être en mesure d’exprimer librement ses idées, ses opinions, ses valeurs et ses croyances.   Chaque individu, qu’il soit un citoyen ou un nouvel arrivant, devrait être en mesure de se rassembler pacifiquement pour exprimer en public ses convictions, sa foi et ses croyances.

 

Ceci étant dit, le BLRC est un outil indispensable pour défendre les Canadiens au travers le monde qui militent pour leur foi en sol étranger et pour la liberté de religion.  Sans ce bureau, ce sont des centaines de milliers de personnes qui ne disposeront pas d’une aide ciblée.

 

Stéphane Dion fait donc fausse route en voulant intégrer le BLRC à un bureau des droits de l’homme.  Fermer le BLRC et l’intégrer seraient de lancer un signal contraire aux articles 18 à 20 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui veut que :

« Article 18. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Article 19. Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Article 20 1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. 2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.»[3].

Il s’avère primordial que non seulement la liberté de pensée, d’expression, de réunion soit défendue mais également la liberté de religion et la liberté de conscience…

Pour lire la suite, svp, cliquer: ICI !

[1] http://www.christianoscope.com/245.html

[2] http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/22/01016-20141022ARTFIG00016-150-a-200-millions-de-chretiens-persecutes-dans-le-monde.php

[3] http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/

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