Les crèches de Noël : l’expression culturelle transcende la préférence personnelle…

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Source photo: https://lnkd.in/epTH49C

En voulant interdire l’exposition des crèches de Noël devant tous les bâtiments publics, l’Association des maires de France (AMF) impose sa préférence à l’ensemble de la collectivité française.

par Eric Lanthier

En imposant sa préférence personnelle, l’AMF n’est plus au service du peuple. Elle ne peut pas concédée que la crèche de Noël fasse partie de l’histoire du patrimoine français. La culture d’un peuple n’apparait pas spontanément, elle est nourrit au fil du temps par des célébrations, des manifestations, des chants, des rituels. La culture est cette substance qui supporte la tradition d’un peuple ou d’une collectivité. Vouloir éradiquer des éléments de la culture ne fait que dénaturer son patrimoine et affecte la dynamique de cette collectivité. Or, tout changement de culture ne doit pas être imposé unilatéralement par un groupe qui n’est pas mandaté de le faire; il doit être approuvé par le peuple.

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas la première fois qu’on tente d’enlever les crèches de Noël du décor français. À plusieurs reprises on a essayé de disparaître essentiellement toute représentation publique associée à un fait religieux. Après la période de la Révolution française,  on interdisait l’exposition publique des crèches de Noël. Cependant, elles ont fini par se multiplier dans les maisons de familles aisées sous forme de boîtes vitrées. Il ne suffit que de quelques décennies pour revoir les crèches retourner dans les rues françaises.

Dieu soit loué, des personnalités publiques se distancent de la position de l’AMF. C’est le cas de l’Abbé Grosjean et du député-maire de Nice, Christian Estrosi. Concernant les crèches, ce dernier est convaincu, à juste titre, que «Cette tradition comme tant d’autres, est immémoriale et appartient au patrimoine des Français, quelles que soient leurs confessions, au même titre que la peinture, la musique ou la sculpture inspirées par la Bible».

L’exposition d’une crèche ne doit pas être vue strictement comme un symbole religieux mais comme une expression culturelle. La crèche fait partie de notre histoire, de notre patrimoine et de nos traditions. Au Québec, dès le début de la Nouvelle-France, la crèche faisait partie de la tradition et ce, avant-même qu’on y place un sapin de Noël. Nos arrières-arrières-grands-pères, nos arrière-grands-pères, nos grands-pères et nos pères les voyaient et pourquoi pas nos enfants?

Quoique que ce débat fasse rage au Québec et en France, la crèche fait partie prenante du décor public de l’Espagne et de l’Italie. La diversité religieuse ne peut pas être un prétexte pour dévaloriser notre patrimoine puisqu’on retrouve, dans ces deux pays, sensiblement le même pourcentage de musulmans qu’au Canada. Pourquoi l’Italie et l’Espagne sont-ils alors plus ouverts aux crèches dans l’espace publique? Ont-ils des leaders plus courageux, plus près de la population? La question se pose et demeure en suspend…

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