Les limites dans les relations sont la clé de l’intimité

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Photo par Lauren Gray et Mars Venus Blog

Par Lauren Gray

Traduit de l’original: Boundaries in Relationships Are Key to Intimacy

Établir des limites dans les relations demande du courage, et si je suis honnête, cela demande parfois plus de courage que vous n’en avez.

Et s’ils disent non ? Et s’ils deviennent fous ? Et si ça ne faisait qu’empirer les choses ? Et s’ils vous quittent parce que vous causez plus de problèmes que vous n’en valez ?!

Ouais ! Les limites peuvent sembler effrayantes, mais uniquement parce que vous n’avez pas encore appris à les définir.

La délicieuse surprise ici est qu’ils sont en fait la clé de l’intimité. Vous ne pouvez pas avoir l’un sans l’autre.

Dans cet article, vous découvrirez les trois bloqueurs de limites et d’intimité, comment définir une limite pour qu’un homme l’entende, que faire si vous obtenez une réaction négative et plus encore !

Venez me rejoindre alors que nous explorons tout ce que vous devez savoir sur les limites dans les relations.

Limites dans les relations

Tout d’abord, explorons ce qui nous empêche de fixer des limites dans les relations – conscientes et inconscientes. Parce que si vous ne fixez pas régulièrement de limites, il doit y avoir une raison.

Bloqueurs de frontière :

  • Peur d’être rejeté et/ou abandonné.
  • Peur de contrarier votre partenaire.
  • Peur d’entendre le mot « Non ».

Voyons maintenant pourquoi ces bloqueurs de frontières sont en fait des bloqueurs d’intimité.

Les bloqueurs de frontières sont en fait des bloqueurs d’intimité

Peur d’être rejeté et/ou abandonné.

Si vous ne demandez pas, vous ne saurez jamais s’il peut répondre à vos besoins. Fixer des limites et faire des demandes dans les relations est une porte que vous devez franchir pour voir s’il est capable d’être quelqu’un de spécial.

Sinon, vous ne faites que prendre ce que vous pouvez obtenir, prendre ce qui est offert, prendre ce qu’il est commode de donner au moment opportun pour lui de le donner. Lorsque vous sortez sans limites, vous ne donnez même pas une chance à la relation.

Votre peur du rejet vous empêche de commencer une relation intime.

Peur de contrarier votre partenaire.

Au début du processus de rencontre, il s’agit de mettre votre meilleur pied en avant et de voir si vous vous aimez le mieux. Les relations ne sont pas destinées à être achetées « sur le rack », elles sont destinées à être personnalisées. Après les premiers rendez-vous, il s’agit de personnaliser votre relation en fonction de vos envies et de vos besoins. Vous le faites en fixant des limites et en faisant des demandes.

Ayez confiance que pendant que vous faites de la couture, vous allez vous piquer accidentellement avec des épingles pointues. Quelqu’un pourrait dire « aïe ! » C’est l’occasion d’en apprendre davantage les uns sur les autres et d’améliorer la communication.

Se déclencher accidentellement est une vérité inévitable pour personnaliser votre relation et grandir dans l’intimité. Si vous restez dans un rôle de plaisir pour les gens, alors vous n’êtes pas fidèle à qui vous êtes. Intimité = voir en moi.

Si vous n’êtes même pas sur la table, comment est-il censé vous voir pour vous aimer ?

Peur d’entendre le mot « Non ».

« Non » semble dangereux jusqu’à ce que vous commenciez à le dire. Nous marchons sur des d’œufs en redoutant le mot « Non » à cause de fausses croyances, comme s’ils devaient être en colère contre nous, ils pensent que nous sommes cupides, ils pensent que nous ne le méritons pas, etc. Une fois que vous commencez à dire « Non ” vous vous rendez compte qu’il ne s’agit pas de l’autre personne. Il s’agit de vous et de votre capacité à donner à ce moment-là.

De plus, si vous êtes en couple, vous feriez mieux d’être à l’aise avec le mot « Non ». « Oui » – la nature même du consentement, de recevoir de l’amour, de s’ouvrir à votre partenaire, d’être vulnérable et intime – ne signifie pas grand-chose si vous et votre partenaire ne vous sentez pas libre et facile de dire « Non ».

Comment oui peut signifier quoi que ce soit si vous n’êtes pas autorisé à dire non ?

J’espère que je vous ai montré ou au moins validé pour vous que les limites dans les relations sont essentielles pour que l’intimité existe. Vous ne pouvez pas avoir l’un sans l’autre.

Voyons maintenant comment définir une limite :

Comment définir une limite pour qu’il l’entende (3 exemples concrets)

Tout d’abord, « Respect », « Honnêteté » et « Meilleure écoute » sont toutes des limites brutes, comme dans, elles ne sont pas prêtes à aller au restaurant. Ce sont des idéaux et des besoins, mais pas encore sous une forme qu’un homme puisse entendre et agir pour réussir.

Et à moins qu’il ne l’entende et ne puisse agir pour réussir, alors communiquer ces limites crues est vraiment un exercice de plainte cathartique. (Une excellente activité à faire avec vos copines autour d’une tasse de thé ; pas une activité productive dans votre relation amoureuse).

Alors, comment établir efficacement des limites dans les relations ?

UNE REQUÊTE!

Un homme peut entendre une demande parce que ce n’est pas une critique de la façon dont il a fait les choses jusqu’à présent ; c’est une demande pour savoir comment vous plaire à l’avenir. Un homme peut prendre des mesures pour réussir avec une demande parce que c’est une action, c’est une demande spécifique ; plus il est précis, plus il peut réussir facilement. Plus il réussit, plus la testostérone est produite , plus il devient accro à vous plaire. Ça sonne plutôt bien, non ? Les hormones! Ce sont des trucs puissants!

Voici la formule que je vous invite à utiliser :

Journal ces 3 étapes et écrivez-les.

  • Première étape : Je n’aime pas ou je ne veux pas…
  • Deuxième étape : je voudrais ou je veux…
  • Étape 3 ( convertir en demande ) : « J’aimerais et/ou Voudrais-tu… »

Je suis allé sur Facebook l’autre jour et j’ai demandé aux gens quelle limite ils aimeraient pouvoir établir dans leur relation, mais ils ont trop peur d’essayer. J’ai créé ces trois exemples sur la base des commentaires que j’ai reçus d’eux.


Exemple 1 : Limite de l’espace

Première étape : Je n’aime pas me sentir étouffé, tu m’envoies des textos tout le temps, et je recule littéralement à ton contact.

Deuxième étape : j’aimerais de l’espace, juste un jour où tu ne m’envoies pas de textos, tu ne m’appelles pas, tu ne me touches pas ou tu ne me demandes rien. Une journée à moi pour faire ce que je veux sans avoir à m’occuper de personne !

Troisième étape : J’aimerais avoir une « Journée à moi » : une journée où je peux passer du temps avec moi-même et me connecter avec moi-même. Souhaitez-vous me soutenir dans cet objectif en ne m’envoyant pas de SMS, en ne m’appelant pas ou en ne me touchant pas ? Faites semblant que je suis en vacances et pensez à des pensées heureuses pour moi. Cela m’aidera vraiment à explorer cette fois avec moi-même. Je pense que c’est exactement ce dont j’ai besoin.

Partagez votre demande avec lui verbalement (ou écrivez-lui une note si vous êtes trop nerveuse et remettez-la-lui). Souriez pour l’adoucir, votre sourire le rassure de votre amour et de votre acceptation.

Exemple 2 : Limite pour « Pas d’humeur »

Première étape : Je ne veux pas sortir avec quelqu’un cette semaine. Je ne suis pas d’humeur et je n’en ai pas envie.

Deuxième étape : je veux du temps pour moi, mais je veux aussi que tu me réinvites à sortir très bientôt, et je ne veux pas avoir à faire le prochain pas.

Troisième étape : J’aimerais sortir avec toi, mais je ne peux pas cette semaine. Veux-tu m’envoyer un texto cette fin de semaine, et nous trouverons un autre plan ? (Partagez avec lui et souriez!)

Exemple 3 : Limite d’attention

Première étape : Je n’aime pas que tu parles au téléphone avec d’autres personnes pendant que je suis dans la voiture. C’est fort, bruyant et grossier.

Deuxième étape : Je veux que tu sois présent quand nous sommes ensemble et que tu fasses juste attention à moi. J’aime le calme.

Troisième étape : J’aime notre moment spécial, juste nous deux dans la voiture. Lorsque tu recevras un appel, si c’est possible, leur dirais-tu que tu es occupé et que les rappelleras plus tard ? (Partagez avec lui et souriez!)

Et s’il a une réaction négative

Il pourrait. Il pourrait totalement. Il ne le fera probablement pas, mais selon la journée qu’il a eue ou le bouton particulier sur lequel vous avez appuyé, il pourrait le faire.

C’est la peur de l’inconnu qui fait peur, alors explorons les trois principales « réactions négatives » qu’un homme aura à une demande de limite :

  • Colère/défensivité immédiate
  • Moqueries / dénigrements
  • Faire la moue/se morfondre/le prendre personnellement

Voyons maintenant ce qu’il faut faire dans ces circonstances afin que vous soyez préparé avec une réponse consciente et que vous n’ayez pas seulement peur de réagir à sa réaction :

Colère/défensivité immédiate – Il est coincé dans une réaction de peur et ne se battra que s’il est engagé. Éloignez-vous. Revenez et approchez-vous plus tard comme si c’était la première fois. Il a besoin de temps libre pour reprendre ses esprits.

Moqueries / dénigrements – Oy vey. Il est déclenché et ne pense pas clairement. Redressez votre colonne vertébrale, gonflez votre poitrine et dites calmement : « Ne me parle comme ça, ce n’est pas bien. Je vais te donner de l’espace, et nous pourrons en discuter plus tard quand tu seras prêt à me parler gentiment. Soyez calme, soyez cool et ne doutez pas de vous-même. Éloignez-vous. S’il a recours au style de communication du « cerveau pré-historique » jetant des excréments, vous n’allez pas avoir une conversation productive. Laissez-le aller dans sa grotte, réessayez plus tard.

Faire la moue/se morfondre/le prendre personnellement – ​​Utilisez des tampons. S’il se morfond, vous pouvez essayer des tampons tels que : « Il ne s’agit pas de faire quelque chose de mal, mais de mon besoin d’indépendance, d’espace, d’expression de soi, de réassurance, de compréhension, de prévisibilité, etc.).

L’essentiel est de ne pas être aspiré trop profondément. En fin de compte, vous êtes une partenaire, pas une mère, et ce n’est pas à vous de prendre soin de ses sentiments. C’est votre travail de lui communiquer vos besoins de la manière la plus aimante et la plus attentionnée possible. Au-delà, éloignez-vous.

En cas de doute, éloignez-vous et allez faire quelque chose de gentil pour vous-même. Ne jugez PAS le succès de votre établissement de limites sur sa réaction. Sa réaction est le résultat de son expérience de vie et de ses propres insécurités concernant la relation et sa capacité à vous rendre heureux. N’empruntez même pas cette route, ce n’est pas à vous de voyager.

Selon votre expérience antérieure avec les limites dans les relations, vous venez probablement de gravir le mont Everest et méritez une célébration pour votre courage. Allez faire quelque chose de gentil pour vous.

Le meilleur « Quelque chose de bien pour vous-même »

Fixer une limite est comme la pointe d’un iceberg. C’est juste cette petite chose que vous voyez en haut. Si vous essayez de le soulever, vous pourriez le trouver trop lourd.

C’est parce qu’il y a en fait une énorme section inférieure qui est le fondement même d’une relation réussie. Dans les profondeurs, c’est là que vous développez votre colonne vertébrale, où vous perfectionnez vos compétences en communication pour qu’elles soient prêtes, où vous en apprenez sur votre sujet (à la fois votre inconscient et celui de votre partenaire) afin que vous puissiez faire des choix conscients qui l’abordent d’une manière manière où vous obtenez ce que vous voulez en toute confiance…

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