Les parents et les militants lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer, polyamoureux et plus (LGBTQP+) ont croisé le fer cette semaine. Jean-Ernest Pierre, l’animateur de l’émission ‘Billet de retour’, m’a demandé de commenter la situation en tant qu’expert en matière de genres.
Le problème ne date pas d’hier, il est le résultat de la remise en question de la place des parents en milieu scolaire. Dans les années 90, on se demandait à qui appartient l’école : aux parents, aux citoyens ou à l’État ? Puisqu’on croyait que l’école appartenait aux citoyens, il est normal de voir des militants vouloir influencer le programme et l’idéologie scolaire.
Cette idéologie provient d’un militantisme visant à déconstruire l’hétéronormativité, telle que promue par la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Puisque ce concept est basé sur la présomption que l’hétérosexualité est la norme, la FFQ voit l’hétérosexualité comme une norme sociale oppressive.
À la fin de l’entrevue, je propose une approche équilibrée et pondérée.
Le prochain rendez-vous sera le lundi 25 septembre sur les ondes du 1410 AM à 17 h 35 au Québec et à 23 h 35 en France. Je répondrai à la question suivante : Le besoin principal de ce genre est d’être digne de confiance en ce qui concerne sa responsabilité à faire de son mieux pour l’autre ; est-ce généralement attribué à l’homme ou à la femme?
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Éric Lanthier, chroniqueur radiophonique en intelligence genrée
